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Laborel : de Leborello 1291, de leporellus, « petit lièvre », surnom ? (Bouvier)
* Lachamp : anc. nom de La Coucourde jusqu’en 1898 ; communauté 1790 : Granges-de-
Lachau : de l’anc. nord-occitan chalp/chaup (nf), variante de l’occ. chauma (plateau rocheux) ; du
Lapeyrouse-Mornay : commune créée en 1855 avec des fractions de Lens-Lestang et de Moras :
* Laris (Le – com. Saint-Christophe-et-le-Laris) : de l’anc. fr. laris (terre inculte, lande à bruyère,
* Lassagne (l.d. Ambonil-Montoison) : la sagne, nom régional du marais, de l’occ. sanha, du
Laupie (La) : Laupia 1277, de l’occ. làupia (pile, tas de bois empilé ; abri contre le soleil et la
Laval-d’Aix : vallée d’Aix, Ais 1178, Axium 1178, Ays 1224, d’un anc. aquis, sources salées que
Laveyron : 1) du NP gallo-romain Labero-onem, ou romain Laberius + suff. -onem,
Lens-Lestang : in Lento 1055.
Léoncel : Monastorium de Leoncellis 1142, Launcello 1277 : sans doute en rapport avec la Lionne
* Léoux : hameau de la commune de Villeperdrix où se trouve l’ancien castrum médiéval. (Wikip.)
Lesches-en-Diois : Leschis 1140.
* Limouches (col, 1086 m, au-dessus de Peyrus) : Lia Moscha 1284, Lia Musca 1285,
Livron : Livron 1113, castrum Liberonis 1157, de Liurone 1189, Livro 1233, Liberonem 1291,
LIVRON : L’Abbé A. Vincent (1853) donne sans preuve aucune Livron comme camp romain sur la route de Lyon. C’est peu probable car le sommet de la colline est élevé et peu pratique pour se déplacer. Rien d’ailleurs dans ce que l’on peut voir du plan du village primitif ne rappelle le quadrillage de rues d’un plan romain. Il est plus vraisemblable de penser que le lieu habité date du haut Moyen Âge et de la nécessité de se protéger des pillages et des exactions de bandes armées. (P.G.)
Le village médiéval se trouvait au sud-est du haut Livron actuel, autour du château qui occupait le point le plus haut de la colline, à environ 10 mètres derrière la chapelle de la Vierge. Celui-ci dominait par un talus abrupt la vallée de la Drôme et avait sur la plaine du Rhône une vue large. Il appartenait à l’évêque-châtelain de Valence. Il ne reste rien de ce premier site d’occupation hormis de rares traces : pans de murs, sentier qui suit à peu près l’emplacement de l’ancienne muraille, restes de fossé. La place du Vieux Marché était à l’époque une pâture à l’angle du plateau, en contrebas du village. Le premier marché du mardi y eut lieu le 14 mars 1423. La rue des Fauries était étymologiquement la « rue pour sortir » [J.-P. Bernard ; mais plus probablement la « rue des forges » - P.G.]. Le « bourg » (haut Livron actuel) correspond à l’extension de ce village disparu, sur une sorte de plateau qui descend en pente douce vers le nord. Il est beaucoup plus exposé au vent du nord, glacial en hiver.
La route royale au XVIe siècle était sur l’actuelle rue de la Sablière. Le pont du XVIIe précédant le pont sur la Drôme d’aujourd’hui (XIXe s.) était environ à 100 mètres en amont. (J.-P. Bernard)
Loriol (occ. L’Auriòu) : il est certain que le « l » initial est un article agglutiné.
Luc-en-Diois : Lucus Vocontiorum puis Luco Augustii (Peutinger), du lat. lucus (lieu sacré).
Lus-la Croix-Haute : Lunis 1022, Luns 1201, de *Lunus NP gaulois (Dauzat-Rostaing -