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Sous le français le gaulois
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Certes, le français est une langue essentiellement latine mais n’y reste-t-il rien de la langue parlée ici, sur notre sol, par nos ancêtres gaulois ?
En réalité, nous employons sans même le savoir plusieurs centaines de mots gaulois. Dans la majorité des cas, ces mots appartiennent au vocabulaire familier, ce sont par exemple des noms d’objets, d’outils du cadre de vie traditionnel : bonde, cabane, meule, sillon, vanne. Des termes du terroir : bourbier, branche, caillou, glaise. Des noms d’animaux aussi : blaireau, bouc, cheval, coq, mouton. Quelques verbes : braire, défricher, glaner.
D’autre part, beaucoup de noms de lieux de nos campagnes remontent à ces mêmes ancêtres, le plus fréquent étant certainement Verne (l’aulne) et ses nombreux dérivés (Vernet, Vernon, Verneuil, Vernoux, Vernaison, Lavergne, etc.). Citons encore : Blache, Breuil, Chambon, Chassagne, Couderc… mots que l’on retrouve abondamment dans nos noms de famille.
Grâce à près de mille entrées d’index, Sous le français le gaulois permet à chacun de retrouver dans son nom, son village ou son activité quelques racines gauloises oubliées, issues d’une civilisation qui – faut-il le rappeler ? – faisait l’admiration des Romains.
Enseignant, passionné par la langue et la civilisation gauloises, Pierre Gastal est sensible à l’indifférence des Français pour leurs racines celtiques. Son ouvrage a donc un double objectif : mieux connaître voire redécouvrir nos ancêtres, rendre aux Gaulois ce qui leur appartient.

 

Noms de lieux des Alpes françaises. Glossaire étymologique de quelques toponymes.
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En collaboration avec Christian RIEB (Langues Histoire Culture, Valence 2012 – cahier 21×29,7 cm – 17 p.)
Même s’il existe certaines différences lexicographiques entre la région alpine du nord-occitan, au sud, et la zone des dialectes francoprovençaux, au nord, il y a une unité assez remarquable des toponymes sur l’ensemble des Alpes françaises. C’est une évidence de dire que la grande majorité de ces noms est issue du patois occitan autrefois parlé dans notre montagne. Ce vocabulaire vient lui-même de plus loin : du parler germanique des Burgondes, du latin, du gaulois et aussi beaucoup des Ligures qui ont précédé l’arrivée des Gaulois dans cette région.
Ayant retenu 120 termes alpins parmi les plus connus, Pierre Gastal et Christian Rieb nous en dévoilent le sens et l’origine.

 

Nos racines celtiques. Du gaulois au français (Désiris, 2013 – 320 p.) :
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Nos racines celtiques propose une approche sensiblement nouvelle de la langue gauloise, sans exclure les autres. Alors que les ouvrages publiés jusqu’ici s’appuient essentiellement sur les rares textes, les langues britanniques et accessoirement les toponymes, le mérite de Pierre Gastal a été de rechercher patiemment et finalement de découvrir dans l’ancien français, l’occitan et les termes dialectaux de nos régions, une foule de mots gaulois attestés par leur similitude de forme et de sens avec le celtique insulaire.
L’ouvrage s’ouvre sur un panorama complet de nos connaissances sur la langue si méconnue de nos ancêtres et offre des clés de compréhension nouvelles. Il expose ce que l’on peut dire de sa morphologie, de sa syntaxe voire de sa prononciation. Il explique les causes de l’abandon du gaulois qui a laissé pourtant de nombreuses traces jusque dans le français d’aujourd’hui, Le rappel de quelques coutumes qui ont perduré bien après la disparition de la langue apporte un témoignage supplémentaire de l’impact prolongé de la civilisation celtique.

 

À PARAÎTRE EN 2018 : Toponymes et microtoponymes de France (éd. Désiris)

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