B – Étymologie des cours d’eau de la Drôme

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Le Bagnol : affl. rg Savasse, dép. de la Drôme, 5,7 km. Il naît à la limite des départements de l’Isère et de la Drôme et passe à Montmiral.

* Étym. : du latin balneolum, petit bain ; occitan banh, bain.

Cf. NL Bagnols (Rhône), Bagnoles (Aude), Bagnols-sur-Cèze (Gard), Bagnols-les-Bains (Lozère), etc, communes.

Voir Bagnerot ; Baignes.

 

Baïn (Le Ruisseau de) : affl. rd Bez, dép. de la Drôme, 5,2 km. Né sous le col des Caux, il arrose la Combe de Baïn en longeant le sud de la montagne de Glandasse et se jette à Châtillon-en-Diois.

* Étym. : 1) occ. banh, bain, du lat. balneum, bain ;

                2) parenté avec le gascon baïne, dépression, trou d’eau ?  

Voir Baignes ; Bagnerot ; Bagnol.

 

Le Ban (autre nom du Buyèche) : affl. rd Vernaison, dép. de la Drôme, 3,4 km. 

* Autres : 1) affl. Gier, dép. de la Loire ;

               2) affl.  Boen, dép. de la Loire, env. 9,6 km. aquam Banni 1429.

                3) La Banne : riv. dép. de l’Allier ;

   4) La Banne : riv. dép. du Gard.

* Étym. : rac. hydron. ban pré-IE de sens inconnu.  

Voir Buyèche ; Banne.

               

Le Bancel : affl. rg Rhône, dép. de la Drôme, 22,1 km. Bansel 1658, Bancellus XVIIe s. Il prend sa source dans les collines de Hauterives et coule vers l’ouest, passe à Mantaille, Albon et se jette dans le Rhône à Andancette.

* Étym. : de l’occitan bancel/banceù, bande de terre cultivée en gradin (Pégorier : Languedoc, Cévennes), mot germanique. Sans doute d’un lieu traversé comportant des cultures en terrasses.

 

La Barberolle : affl. rg Treuil, dép. de la Drôme, 25 km. Elle a sa source au Chaffal, traverse Bésayes, Alixan et se jette à Bourg-lès-Valence. Le Treuil est un ruisseau très court qui naît d’une fontaine au pied d’un coteau à l’est de Bourg-lès-Valence.

* Étym. : du village de Barbières (Barberia 1046) qu'elle arrose. De Barbarius, NP. (J.-C. Bouvier)

Voir Barberon.

 

La Barnavette : affl. rg Drôme, dép. de la Drôme, 6,5 km. Elle naît dans la montagne de la Pâle, descend vers le nord-est, arrose Barnave et se jette dans la Drôme à Jansac (com. Recoubeau-Jansac).

* Étym. : du nom de Barnave, village dont elle descend : Bernava 1227, du rad. pré-IE bar, escarpement rocheux + pré-IE nava, plateau habité ?

Le Dict. Morlet voit dans barro, escarpement, un mot gaulois et donne au préceltique nava le sens de plaine, ce qui est peu probable, ce thème désignant plutôt des endroits élevés, à tout le moins un plateau (par ex. Nave/Hlt, com. Mourèze, ou Navas/Gard).

 

Le Baudon : affl. Eygues, dép. des Hautes-Alpes et de la Drôme, 8,2 km. (Sandre) "Situé entre les torrents du Baudon et du Pissenton, le village originel a été emporté par des crues torrentielles à partir de 1715. Il fut abandonné en 1845". (Site du village de Sigoyer)

* Autre : affl. Rousine, dép. des Hautes-Alpes, 11,6 km.

* Étym. : P.ê. rac. baud-, boue, cf. occ. baudra, du gaulois.

Voir Baudot ; Baudou ; Boudon ; Boudou.

 

Le Béal : 1) affl. rg Lez, dép. de la Drôme et de Vaucluse. Il prend sa source sur la commune de Rochegude et coulant vers l’ouest se jette en amont de Bollène ;

                2) affl. rg Guimand, dép. de la Drôme, env. 5,4 km. Il naît à l’ouest de Chabeuil, quartier Freydier, coule vers l’ouest, passe à Malissard et se jette dans le Guimand au sud de ce village, quartier Chambedeau.

                3) Le Béal des Cors : affl. rd Lierne, dép. de la Drôme, env. 4 km. Il prend sa source sous les Roches de Treillaras, sur la bordure occidentale du Vercors et se jette au Verminat, en aval de Peyrus. Il fait sur une partie de son cours la limite communale entre Peyrus et Saint-Vincent-la-Commanderie.

* Autre : Le Canal du Béal à Hyères (tautologie), dép. du Var.

* Étym. : de béal, variante de l’occ. besal/bial, canal de dérivation, petit bief => petit ruisseau, du gaulois bedal, canal, bief, dérivé de bedu.   

 

Beaufayn (Le Ruisseau de) : affl. rg Drôme, dép. de la Drôme, 3,7 km. Il descend de la Montagne de Beaufayn (1251 m), coule vers l’est, passe à Ausson où il rejoint la Drôme en face de  Molières-Glandaz.

* Étym. : du nom de la montagne. Fayn/faïn est le terme local pour le bois de hêtres (fajan chez Alibert), du lat. fagus/fagina => Beaufayn = « belle hêtraie ».

Cf. quartier de Beaufays à La Chapelle-en-Vercors.

 

La Béaure : affl. rg Isère, dép. de la Drôme, env. 12 km. Bauz (Cartul. Léoncel, v. 1200) ; Beussa, ripparia de Beaurea 1533. (Dict. topogr. dép. de la Drôme, J. Brun-Durand, 1891) Elle est parfois nommée La Béouze.

Appelée Ruisseau de la Combe d’Oyans dans sa partie amont, avant Saint-Mamans, elle naît sur la commune de Rochefort-Samson, village qu’elle traverse ainsi que Papelissier en coulant uniformément vers le nord-ouest avant de se jeter dans l’Isère en amont de Pizançon.

Étym. : 1) Bauz, Beussa : de l’occ. béu/béus, abéu/abéus (masc.), canal, ruisseau, du gaul. bedu, variante féminine ; (TDF sous besau - TGF 1, E. Nègre)

             2) comme Véore et Viaur, rac. hydron. ligure vara.

Voir Béous et Béouze ; VARA ; Véore ; Ruisseau de la Combe d’Oyans.

 

Le Bentrix : affl. rd Eygues, dép. de la Drôme, env. 12 km. C’est un torrent qui naît dans la Montagne d’Angèle et descend vers le sud-ouest. Il passe à Saint-Ferréol-Trente-Pas puis Condorcet et se jette aux Pilles.

* Étym. : 1) ? Pas de mention de nom ancien ou d'étymologie. Un de ses affluents est le Merdrix, autre terminaison en "-ix" (= aigue ?)

                2) P.ê. rac. IE bend-, “goutter”. Voir Bendola.

                3) P.ê. rac. ligure de sens inconnu (Bendola, deux torrents au sud des Alpes ; Bendine dans l’Aude).

 

La Béous : 1) affl. rg Drôme, dép. de la Drôme. Il descend du col de la Motte et coule vers le nord, passe à Jonchères, Poyols et rejoint la Drôme en aval de Luc-en-Diois. Béous 1231, Ripparia de Labeoux 1617.

                    2) La Béouze, autre nom de la Béaure : affl. Isère, dép. de la Drôme. Voir ce nom.

* Autres : 1) La Béoux : affl. Petit Buëch, dép. des Hautes-Alpes, 17,3 km. Beous 1231.                                             

                 2) La Beuse (occ. Beòsa) : affl. Nause, dép. de la Dordogne, 9,2 km. Beosa 1462.

* Étym. : variante féminine  de l’occ. béu/béus, abéu/abéus (masc.), canal, ruisseau, du gaul. bedu ; ou bien mécoupure, l'Abéus comprise la Bèus ayant rendu le mot féminin. (TDF sous besau - TGF 1, E. Nègre)

Voir Abéou ; Béouze ; Beuze.

 

La Béouze : voir Béaure.

 

La Berre : affl. rg Rhône, dép. de la Drôme, 28,3 km. Aguo de Berra 1299, aqua Berre 1365. Elle prend sa source sous le col de la Croix dans le Bois de Taulignan, passe près de Salles-sous-Bois, Valaurie, Les Granges-Gontardes et se jette dans le canal de Donzère-Mondragon. Elle a le Berron comme affluent.

* Autres : fl. côtier, dép. de l’Aude, 53 km. super Berre fluvio 734, Birra fluvius 737.

* Étym. : 1) rac. celtique présente dans le gallois beru, couler, bret. beran, couler, goutter, berad, goutte, berenn (nf), liquide ; rég. bérouée, averse.  

                2) rac. précelt. berr-, prob. ligure => gallo-roman beria, plaine découverte, inculte ou peu cultivée, ou « étendue plane plus ou moins boisée » (H. Walter) => anc. fr. berrie, prov. berro.

Cf. NL Berre-l’Étang/BdR, com ; Berre-des-Alpes/AM, com.

 

Le Berron : affl. rd Berre, dép. de la Drôme. Il coule vers le sud et se jette à Salles-sous-Bois.

* Autres : 1) affl. Mayenne, dép. de la Mayenne. Béron XIXe s.

                 2) La Béronne : affl. Boutonne, dép. des Deux-Sèvres, 29,5 km. Beronna 950.

* Étym. : Berre + suff. -on. Voir Berre.

Cf. NL Toponyme du Midi (voir Berre). S’agit-il du même : thème Bierre très fréquent en Bourgogne (4 com.) + Bière (1 com.), Beire (2 com.) ?   

Voir Berronne.

 

Le Bez : affl. rd Drôme, dép. de la Drôme, 25,4 km. Becium, XIVe s. Il s’appelle Ruisseau ou Torrent des Gats avant son confluent avec le Ruisseau d’Archiane (Montagne de Jocou, Borne, Gorges des Gas, Mensac, Châtillon-en-Diois). J.-P. Bravard et N. Landon ont fait une étude de son système fluvial (Les ajustements du Bez, un torrent du Diois, p. 115-128 - 2014).

* Autres : 1) Le Bès : affl. Truyère, dép. de la Lozère et du Cantal, 67 km.

                 2) Le Bès : affl. Bléone (> Durance), dép. des Alpes-de-Haute-Provence, 38,8 km.  

                 3) Le Bez : affl. Midouze, dép. des Landes, 32 km.

                 4)  Le Betz : affl. Loing, dép. de l’Yonne, du Loiret et de la Seine-et-Marne, 34,4 km.

                 5) La Bèze : affl. Saône, dép. de la Côte-d'Or, 32 km. Fontem Besuam 658, Besua 1105.

                 6) La Bise : affl. Volane, dép. de l’Ardèche, 8,8 km.  

Cf. Le Bez/Tarn, commune (« le bouleau ») ; Le Bets/HL, hameau, même sens.

* Étym. : deux sont possibles mais pour un hydronyme le premier semble plus approprié :

            1) l’occ. besa, canal, ruisseau, fossé, du gaulois bedu, canal, bief ; (E. Nègre, R. Astruc, J. Astor). Par ex. pour la Bise ardéchoise si le nom vient du hameau qu’elle arrose (com. Genestelle/Ardc). « Quand li bez n'en aura mestier a nos, li borgois en puent user ». Clairvaux 1305 (Les parlers comtois d'oïl, C. Dondaine - 1972)

             2) occ. bèç (pron. « betch »), bouleau blanc, mieux indiqué pour le ruisseau drômois (Becium => Bès), cf. occ. bets, catalan bez, esp. biezo, bret. bez (bouleau). (d’après X. Delamarre. art. betua - J. Astor)

Voir Bief ; Bé ; Bès ; Bèze.

 

La Bine : affl. rd Roubion, dép. de la Drôme, 10,5 km. Elle prend sa source près du col de la Chaudière, sous le Veyou. Jusqu’à sa confluence à Font de Bine avec le Ravin de Merdari, lequel descend du flanc sud de la Forêt de Saou, son cours supérieur est appelé Ruisseau de Roland. Elle passe ensuite à Bézaudun-sur-Bine et Bourdeaux où elle rejoint le Roubion.

* Étym. : ?

Voir Bienne.

 

Le Bion : affl. rg Galaure, dép. de la Drôme, 6,3 km. Il prend sa source au sud de Saint-Avit et s’écoulant vers l’ouest arrose Claveyson et se jette en aval de La Motte-de-Galaure.

* Étym. : voir Bionne.

 

La Bionne : affl. rd Écoutay, dép. de la Drôme, 6,5 km. Elle naît au-dessus de La Baume-Cornillane, coule vers l’ouest et conflue entre les hameaux des Dinas et des Dorelons, commune de Montmeyran.

* Autres : 1) riv. dép. du Loiret, 6 km.

                 2) ruisseau, dép. de l’Isère. Belna, Begna, Beuna, Beona au MA.

* Étym. : 1) ce nom semble rappeler la déesse Belena. (L'Université catholique..., vol. 52, 1906) Beaune en serait la forme normale, souvent altérée en Bionne en Maconnais. On y rencontrerait un radical tiré de Belenus et un suffixe -onna dans le sens de source. (Annales de l'Académie de Mâcon, 1938 - L'Ethnographie : n°32 à 34, 1936)

N.B. Somme-Bionne, commune de la Marne (Sumbione 1227), à la source de la Bionne. (L'origine des NL en France : essai de toponymie, S. Gendron, 2003)

Pour le château de Byonne  à Sologny/S&L, on trouve les formes Beaulne, Beaune, Bione, Byone, Bionne, Byonne. (Annales de l'Académie de Mâcon, 1909)

Formes homonymes : le Bionnaz, lieu-dit de la com. de Chambéry (Savoie) et Combe de Bionne (Isère). (Dict. étym. des NL de la Savoie, A. Gros, J. Désormaux, 2005)

Voir Bion ; Viosne (notée  aussi "Byonne").

 

Blomard (Le Ruisseau de) : affl. rg Rhône, dép. de la Drôme, 5,2 km. Sa source est au col de Papillère dans la Forêt de Marsanne. Il passe aux Tourettes et au Logis-Neuf.

* Étym. : ?

 

La Boisse : affl. rd Véore, dép. de la Drôme (Charpey, Fauconnières). Ce ruisseau est aussi appelé Le Guimand (voir ce nom).

* Étym. : ?

 

La Bordette : affl. rg Eygues, dép. de la Drôme, 6 km. Née dans la montagne de Peitieux, elle coule vers le nord, passe sous Châteauneuf-de-Bordette (anc. villa p.ê. gallo-romaine citée dans une charte en 1023) et se jette en aval des Pilles.

* Étym. : du nom du village d'où elle descend, de l’occ. borda, métairie isolée, bergerie de montagne, remise agricole (Dict. Alibert), du gaulois borda + dim. -eta : petite ferme.

 

Le Bost : affl. rg Véore, dép. de la Drôme, 7,4 km. Riparia de Besco 1425, agua de Boos, Beou 1430. Il résulte de la réunion à Montvendre du Riousset et du Ruisseau de Parpaille. Vers l’aval, il fait la limite communale entre Montvendre et Chabeuil et se jette à Paillassier.

* Étym. : à rattacher à l’anc. fr. bos, "bois".

 

Le Boulc (ou Ruisseau de Bonneval) : affl. rg Ruisseau des Gats (ou Bez), dép. de la Drôme, 9,8 km. Sa source est à la Montagne Chauvet, il passe à Bonneval puis Boulc.

* Étym. : du nom du village (Bulcum 1200, Bolc 1206), d’un rad. préceltique *bol, hauteur (?) + suff. de NL -icum. (J.-C. Bouvier)

Cf. NL Bolquère/PO au col de la Perche.

P.ê. même rad *bol- dans NR Boulès/PO. Pour la Bouleure/Vien. et NL Bouloire/Sart. (Bolodro VIIe s., Boloria 1039), on partira de *bol- + suff. -or(i)a. (Tôzai, n° 7/2002, n°7) Peu crédible.

 

La Bourne : affl. rg Isère, dép. de l'Isère et de la Drôme dont il fait la limite, 43 km. Borna 1107. Elle conflue peu après Saint-Nazaire-en-Royans. La Bourne, qui coule dans des gorges impressionnantes a pour affluent rg le Bournillon/Is. dont une résurgence sort d’une grotte.

* Autres : 1) La Borne : affl. Loire, dép. de la Haute-Loire, 48 km. Borna XIIe s. ;

                 2) La Borne : affl. Alagnon, dép. du Cantal ;

                 3) La Borne : affl. Chassezac, dép. de l’Ardèche et de la Lozère, 35,5 km. Borna VIIIe s. ;

                 4) Le Borne : affl. Arve, dép. de la Haute-Savoie, 33,6 km ;

                 5) La Borgne : affl. Gardon de Saint-Jean, dép. du Gard, 10 km.

* Étym. : de l’occ. et franco-prov. bòrna, cavité dans le rocher => trou de source => source, torrent qui en sort ; du gaulois borna, trou, cavité naturelle ; rac. préceltique. (Alibert)

 

La Bouterne : affl. rg Rhône, dép. de la Drôme, 6 km. Baluterna 947. Elle prend sa source au nord de Chantemerle-les-Blés, passe à Mercurol et se jette au sud de Tain-l’Hermitage. Elle fait suite à la Rotte.

* Étym. : ?  On remarque dans Baluterna le suff. étrusque -rna (cisterna, lanterna, Mastarna)…

 

Boutifarde (Le Ruisseau de) : affl. rd Brette, dép. de la Drôme, 1,5 km. Il coule vers l’ouest, entièrement sur la commune de Brette.

* Étym. : botifarda dans un texte esp. de Lope de Rueda (XVIe s.), mais impossible d'en trouver une traduction.  

 

Le Bramefaim : affl. rd Vermenon (> Jabron), dép. de la Drôme, 6,6 km. Il coule vers l’ouest et

se jette sur la commune de La Bégude-de-Mazenc.

* Étym. : de l’occ. bramafam, cri(er) de faim (Dict. X. de Fourvières), de bramar, mugir, crier, mot germ. (FEW) + fam, faim, du lat. fames.

 

Brandins (Le Ruisseau des) : affl. rg Drôme, dép. de la Drôme, env. 3,8 km. Il coule vers le nord sur la commune d’Aubenasson en aval de Saillans.

* Étym. : sans doute dim. de brande, végétation de lande (bruyère, genêts, ajoncs) correspondant à une zone de culture abandonnée depuis longtemps.

 

La Brette : affl. rd Roanne, dép. de la Drôme, 7,8 km. Elle prend sa source à l’est de Saint-Nazaire-le-Désert (Wikip.), coule vers le nord, passe à Brette et se jette dans la Roanne en aval d’Aucelon. Elle a pour princ. affluents le (Ruisseau de) Volvent et le Ruisseau de Boutifarde. (Wikip.)

* Autre : affl. Lys, dép. du Pas-de-Calais, 7 km.

* Étym. : du nom de la commune de Brette (ou le contraire ?), réunion de deux hameaux (Breta 1168), du gaul. Britta, Bretonne (nom de femme) ?  

Cf. NL Brette, com. Drôme et plusieurs lieux-dits (Drôme, Sarthe, Corrèze, Rhône). (Wikip. homon. "Brette")

 

Brezès (Le Ruisseau de) : affl. rg Drôme, dép. de la Drôme, 5,3 km. Il descend de la Montagne de Tarsimoure, coule vers l’est et traverse le hameau de Brezès sur la commune de Valdrôme.

* Autres : 1) La Brèze : affl. Jonte, dép. de la Lozère et du Gard, 15,1 km.  

                 2) La Brèze : affl. Lergue, dép. de l’Hérault, 6,9 km.

                 3) Le Brezons : affl. Truyère, dép. du Cantal.

                 4) Le Brézou : affl. Vézère,  dép. de la Corrèze, 29 km.

* Étym. : 1) déverbal de l’occ. bresar, briser, mettre en miettes, cf. occ. brisal, fragment, brensa, menue branche, etc ; du gaulois bri(n)sar, briser.

                2) Rapport avec un nom gaul. du marécage, cf. Bresse (Brixia XIe s.) ?

Voir Brézentine ; Brezons ; Brizotte.

 

Brudour (Le Ruisseau du) : ruis., dép. de la Drôme, 3,5 km. Ce ruisseau intermittent sort de la Grotte du Brudour, en Forêt de Lente (Vercors), et coule vers le nord. Il passe à Lente et se perd sous la Glacière de Pra Courrier (scialet).

* Autre : 1) Le Brudour : affl. Drac, dép. des Hautes-Alpes, 6 km.

               2) Brudoux (Le Ruisseau du) : ruis. dép. de la Haute-Vienne.  

* Étym. : de l’occitan bruda, rumeur, onomatopée désignant un torrent bruyant.

Cf. Brudour, hameau d’Aspres-lès-Corps (Hautes-Alpes) ; Font-Brude à Saint-Firmin (Hautes-Alpes).

 

Le Buëch : affl. rd Durance, dép. de la Drôme, des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence, 85 km. Bochium < "a ponte Buchii" 1202, Biochium 1242, Pons de Buech 1256, ultra Bodium (Trabuëch) 1260, ultra Buech (id.) 1304.

Il prend sa source à la limite des deux départements sur la commune de Lus-la-Croix-Haute (La Jarjatte, Trabuëch) puis passe dans les Hautes-Alpes et se jette dans la Durance.

Sa vallée, la région du Buëch s’appelle le Bochaine (Biochana 1135).

* Autres : 1) Le Petit Buëch : affl. Buëch, dép. des Hautes-Alpes, 44,5 km.

                 2) Le Buyèche : affl. Vernaison, dép. de la Drôme, 3,4 km.

                 3) La Buèges : affl. Hérault, dép. de l’Hérault, 13 km. "In valle que vocant Boiam" 1070.

* Étym. : 1) prob. du gaulois budica, terrain conquis sur la forêt, friche => anc. fr. boudic/bouzic. Thèse appuyée par l'accent gaulois sur la 1re syllabe : « budcha » => « buech » ;

             2) p.ê. de l'anc. germ. buok, hêtre (v. ht all. buohha => m. ht all. buoche => all. mod. Buche) ;

             3) de l’anc. fr. et rég. buge, a) parcelle cultivée et laissée à l'abandon pendant plus. années (Auvergne ; également bughe/buige) ; b) lande à genêts et à fougères (Livradois) ; c) bouge, terrain inculte en Poitou au XVe s. (pourrait être mis en rapport avec "bodica") ; d) buge a parfois aussi le sens de prairie basse et humide (sens proche du gaél. "bog"). (DMR)

             4) Bien que reprise par E. Nègre et X. Delamarre, l'explication de Dauzat : de bodio, "jaune" en gaulois, semble peu crédible.

             5) du lat. *biochium, pour "boisé". (NL & de familles des Htes-Alpes, A. Faure). Dans Pégorier, buet, bois (Savoie), variante buez.

Cf. NL La Teste de Buch (Gironde), "…Testa in Bogio" XIVe s. où Bogium désigne le "pays des Boii" (Bassin d’Arcachon) > buech/buch. (TGF, vol. 1, E. Nègre)

Autre NL Boëge/HSav., commune (Buegium 1278), 1) p.ê. du gaul. *bodios qui aurait d'abord désigné la Menoge ; 2) du lat. *Bovegium, parc à bovins, par perte du "v "remplacé par un tréma comme habituellement. (Wikip., Boëge) – Boëge/Sav., l.d. com. La Ravoire sur la Leysse (Bueygio 1277), où *bodios aurait initialement désigné la riv. (TGF, vol. 1, E. Nègre)  

Voir Buyèche ; Buèges.

 

La Burge : affl. rg Bouterne, dép. de la Drôme, 5 km. Elle passe au nord de Mercurol et se jette à l’est de Tain-l’Hermitage.

* Autre : affl. Allier, dép. de l’Allier, 29,3 km.

* Étym. : du gaulois *borbiacum, lieu boueux ? En Suisse romande, Bourgues, Bourgat, Burgoz signifient « bourbier, endroit boueux ».

 

Le Buyèche : affl. rd Vernaison, dép. de la Drôme, 3,4 km. Parfois dit Le Ban, il prend sa source au-dessus du village de Saint-Martin-en-Vercors. Fin mai 2012, sa crue soudaine a provoqué d’importants dégâts dans la commune.

* Étym. : voir Buëch.

Voir Buëch ; Buèges.

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