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Maladière (Le Ruisseau de la) : affl. rg Isère, dép. de la Drôme. Le canal de la Bourne représente aujourd’hui sa partie amont et sa principale alimentation en eau, si bien qu’il est difficile de situer sa source originelle, peut-être près des Granges, commune de Chatuzange, ou avec le cours de la Limace, plus à l’est. Il coule vers l’ouest parallèlement à l’Isère et se jette dans cette rivière au sud de Bourg-de-Péage.
* Étym. : du quartier de la Maladière, au sud de Bourg-de-Péage, où devait autrefois se trouver un établissement accueillant les lépreux.
Le Malaval : affl. rg Bourne (entre St-Thomas et La Motte-Fanjas), dép. de la Drôme.
* Étym. : « mauvais val ».
La Mandré : voir Écoutay.
Le Manson : affl. rg Roubion, dép. de la Drôme, 8,6 km. Il coule d’est en ouest et se jette au NO de Montboucher-sur-Jabron.
* Autre : Le Haut Manson : affl. Voire, dép. de la Haute-Marne. Almantia 829, Alismantia 875.
* Étym. : 1) NL de l’anc. fr. manse, fraction de la villa gallo-romaine puis au Moyen Àge mesure de
terre jugée nécessaire pour faire vivre un homme et sa famille, métairie ; du lat. mansio, de manere, demeurer, résider ;
Voir Mance ; Aumance.
Le Maravel : affl. rd Drôme, dép. de la Drôme, 11 km. Il naît près de la limite des Hautes-Alpes, descend vers l’ouest, passe au Pilhon, à Val-Maravel et Beaurières, au pied du col de Cabre, pour se jeter 3 km plus loin.
* Autre : Le Ruisseau de Maraval : affl. rg Alzon, dép. de l’Ardèche.
* Étym. : 1) Pour P. Fabre (L’affluence hydronymique de la rive droite du Rhône, 1979), ce sont des noms de famille qui ont été donnés au ruisseau. De même pour Malaval et Malavas. Mais au départ il s’agit certainement de noms de localités, ce que confirme M.-T. Morlet (Dict. étym. des noms de famille, 1991) : Maraval est présent comme NL en Dordogne, Haute-Garonne, Hérault.
Voir Maravenne/Maravant.
La Marette : affl. rd Véore, dép. de la Drôme, env. 5 km. Coulant entièrement sur la commune de Châteaudouble, elle naît au Grand Fay, en contrebas du col des Limouches, passe au nord du village de Châteaudouble et se jette au Grand Clos, à l’ouest des Bérards.
* Autres : 1) affl. Salagou, dép. de l’Hérault, 7 km.
* Étym. : de mare, mot germ. dérivé de "mer" + dim. -ette. (P.G.)
Voir Mare.
Marignac (Le Ruisseau de) : affl. rd Drôme, dép. de la Drôme, 8 km. Il naît sous le sommet des Morins à la limite du pays de Quint, passe au col de Marignac puis sous le village du même nom et se jette en aval de Die.
* Étym. : du nom du village de Marignac-en-Diois (Malignac 1173, Marignac 1193), de Malinius NP pour J.-C. Bouvier.
Cf. Il y a en France 6 communes du nom de Marignac plus 1 Marigna dans le Jura.
La Meillassole : affl. rd Petite Véore, dép. de la Drôme, 5,25 km. Elle coule vers l’ouest dans la plaine de Valence, au sud de Montvendre, et se jette à l’est de Beaumont-lès-Valence.
* Étym. : ?
Le Menon : affl. rg Ouvèze, dép. de la Drôme, 13 km. Il prend sa source sur la commune du Poët-en-Percip, coule vers l’ouest, passe à La Roche-sur-le-Buis et se jette à Buis-les-Baronnies.
* Autre : Le Combal du Menon : affl. Torrent d’Aubries, dép. des Alpes-de-Haute-Provence, 2,3 km.
* Étym. : 1) de l’occ. menel, petit, menu (=> petit doigt), et mendre, moindre, plus petit, mince, du lat. minus/minum.
Cf. Rieu Menou (Lozère). Lieux élevés : mont Mené, mont Menis, col de Ménée, col de Menou…
La Méouge (occ. Meoujo) : affl. rd Buech, dép. de la Drôme et des Hautes-Alpes, 39,6 km. Mulgia/Melga 1177, flumen Meuga 1365. (Dict. topogr. des Htes-Alpes..., M. J. Roman, 1884) Elle prend sa source à Barret-de-Lioure puis coule uniformément vers l’est. Elle passe ainsi à Séderon, traverse les communes de Vers-sur-Méouge, Lachau, Salérans, Barret-sur-Méouge et après avoir creusé des gorges se jette dans le Buëch entre Laragne et Ribiers.
* Étym. : 1) semble avoir été une *Medulica, douce (d'après les graphies flottantes Melga 1174-1177, Mulgia 1177, Mulga 1197, Meuga 1365). Le prototype de la Méouge serait donc *Medula => *Medulica. Cette vallée a pu être habitée par les Meduli qui auraient ensuite essaimé vers la vallée de l'Arc, où ilsd sont bien identifiés, en remontant la Durance. (Revue des ét. anc., vol. 41-42, Soc. d'édition "Les Belles Lettres", 1967) Cette supposition est purement gratuite.
Le Merdalin : affl. rd Hérin, dép. de Vaucluse et de la Drôme. Il coule à l’ouest de Visan et son confluent se trouve entre Tulette et Bouchet.
Voir Merderet ; Ruisseau de Merderie/Dr. ; La Merdarie/Ardc
Le Merdari : 1) affl. rg Ruisseau du Pègue (ou Auzon), dép. de la Drôme et de Vaucluse, 6 km. Il naît au pied de la Montagne de Conjau, arrose Rousset-les-Vignes, descend en ligne droite vers le sud-ouest pour confluer en amont de Valréas ;
* Autres : 1) Le Merdarie : affl. Rounel, dép. de l’Ardèche, env. 5,3 km.
* Étym. : du latin merda, boue, excrément, appliqué à des ruisseaux réputés sales, servant d’égout ou de dépotoir. (E. Nègre)
Cf. rég. Toulouse merdassou, petit ruisseau servant d’égout. (B. Vavassori)
Voir Merdanson ; Merdaret ; Merderet ; Merderis.
Le Merdary : voir Merdari.
Merderie (Le Ruisseau de) : affl. rg Eygues, dép. de la Drôme, env. 3,9 km. Il naît au-dessus de Montréal-les-Sources et se jette en amont de Sahune.
* Étym. : à cause de ses eaux troubles ?
Voir Merdari ; Merderis ; Merdanson/Ain (cascade), Merdanson/Hlt (à Montpellier).
La Meyrosse : affl. rd Drôme, dép. de la Drôme, 13,7 km. Elle naît sur le territoire de la commune de Romeyer (ro-meyer < ro-meyr- ?) près de la Maison forestière de Chabrinel. Descendant vers le sud-ouest, elle passe aux Planeaux, aux Liotards et se jette dans la Drôme à Die. L’ancienne voie romaine de Die à Grenoble empruntait la vallée de la Meyrosse, débouchait sur le plateau du Vercors au Pas de Chabrinel (carrières romaines de la plaine de la Queyrie) pour redescendre dans le Trièves à Saint-Michel-les-Portes.
Étym. : *Matirosa, du gaulois matir, mère, nom fréquemment donné aux sources et aux rivières divinisées + suff. -osa ?
Cf. NL Mayres (Ardèche, Isère, Puy-de-Dôme), communes.
Voir Marne ; Mayrale ; Meyronne.
Le Ruisseau du Mouchet : affl. rg Herbasse (?), dép. de l’Isère et de la Drôme, 2,6 km. Il traverse les communes de Dionay (38) et Saint-Bonnet-de-Valclérieux (26). Il a pour affluent le Ruisseau du Grand Vernay (1,5 km).
* Étym. : tous les NL et NR « Mouche » n’ont pas la même origine, il faut les interpréter selon la région où ils se situent. Ici, c’est-à-dire dans le Sud-Est, le rad. oronymique ligure *musc-, "rocher, rocher en surplomb" (?) est à privilégier.
Le Mouessoron : affl. rg Méouge, dép. de la Drôme, 2,5 km. Il descend vers le sud-est puis le sud à partir du village de Ballons, passe au hameau du Vesque et se jette près de La Calandre.
* Étym. : de l’occ. mossairon, mousseron, variété de champîgnon ??
Mourgon (Le Ruisseau de
* Autres : 1) Le Mourgon : affl. Allier, dép. de l’Allier, 24,3 km ;
* Étym. : du gaul. *morga, limite. Le dérivé Morgona a d'abord désigné le territoire, puis les cours d'eau qui le traversent. Dans l'Antiquité, la plaine de la Sorgue faisait fonction de limite entre les Cavares et les Memini. P. Lebel relève que les riv. appelées *Morga et Morgone coulaient souvent dans des zones palustres dont les peuplades proto-historiques de la Gaule avaient fait des éléments de bornage faciles à défendre. (Les Noms de l'eau en Vaucluse, G. Fossat, 2012)
Voir Morge ; Morgon.